dimanche 30 janvier 2011
A vendre.
jeudi 27 janvier 2011
J-6
A six jours du départ. Tristes de quitter les copains, les odeurs d'eucalyptus et de boue, de jasmin et de citron, la grosse dame de la poste centrale, notre propriétaire, nos balades à vélo, le chat des voisins et les brownies mais tellement soulagés de quitter le dollar pour les pesos. Berkeley tu nous ruines.
Il nous semble avoir connu ce que la ville peut offrir de mieux : les chiens sans les crottes, le vélo sans danger, le piéton roi, la nature à portée de mains, une politique environnementale de pointe, des hauts lieux d'innovation gastronomique et une acceptation totale et respectueuse des SDF dans les rues mais on n'oublie pas pour autant ce souvenir de Mark Twain, "l'hiver le plus rude que j'ai connu ? Un été à San Francisco." Impossible de se baigner dans la baie sans combi et de dîner en terrasse en T-shirt, paroles de marseillais bien sûr.
Presque prêts pour l'Amérique du sud, il nous aura fallu un mois pour nous transformer en backpackers et digérer la perte de notre Boler. Nous avons vendu ou donner plus de la moitié de nos affaires, nous repartons sacs au dos. Finis les relais châteaux et le perchoir, bonjour la tente, les couchsurfing, la moquette, le sable, la paille ou l'herbe ; la voiture nous rejoindra à la fin février au Costa Rica.
On garde l'irréductible : deux marionnettes, un vieil ordi, un appareil photo et....un vidéo projecteur, sans oublier les 2kg d'antidiarrhique.
dimanche 23 janvier 2011
le campus de Berkeley
Lune rousse du lac Cameron ou cellules cancéreuses âgées de 40 ans au microscope ?
A Berkeley aussi il y a des anges, ils connaissent le campus comme leurs poches et parfois, mais c'est très rare ils excellent en biologie cellulaire. David, l'ange du campus nous a fait faire un tour et visité son labo. L'immunologie cellulaire n'a plus de secrets pour nous mais pour le ph.D ça risque d'être un peu plus long que prévu, on travaille le week-end ici et à midi on mange un sandwich devant son ordi.
Deux jours à Monterey
On pensait que les anges vivaient en majorité au Québec. On se trompait.
Un ange de 93 ans nous a sauvés d'une nuit froide et humide sous la tente en nous proposant la moquette épaisse de sa maison de Pebble Beach à Carmel, sur la péninsule de Monterey.
Pebble Beach, on l'ignorait, est un lieu particulier. Notre ange vit dans une "gated community", un espace public privatisé avec entrée gardée et accès réservé aux résidents et à leurs invités exclusivement. Un îlot ultra-privilégié dans un coin de nature grandiose que des artistes et écrivains ont élu pour y vivre, s'isoler et rester entre eux.
Pebble Beach c'est aussi un golf et surtout une route célèbre (et payante), la 17 Mile Scenic Drive qui longe la côte escarpée de la péninsule de Monterey. Fabuloso !
On apercevra le lendemain matin la première maison de Clint Eastwood, qui habite toujours le coin et qui a été maire de Carmel. A notre avis, être maire de Carmel est une bonne planque, entre golf, country club et plage, no pressure.
Pour la petite histoire, les habitants de Carmel ne souhaitent plus avoir de star de cinéma à la tête de la mairie. Pour vivre heureux, vivons cachés c'est bien connu.
Toujours sous l'aile de notre ange, nous avons pu visiter gratuitement l'aquarium de Monterey, construit sur la mer, permettant aux bassins d'être alimentés directement par l'océan, les vagues en prime.
jeudi 20 janvier 2011
lundi 17 janvier 2011
Avant-après
samedi 15 janvier 2011
La philo pour les pré-ados
Nous étions invités à venir voir les travaux de la classe d'Anouk sur le livre de Jostein Gaarder, le Monde de Sophie. Une introduction à la philosophie que la prof a adaptée aux pré-ados.
Ce jour-là chaque élève (certains s'étaient habillés en philosophe grec) présentait un mouvement philosophique de son choix entre 600 avt J.C. et la Renaissance. Refreshing !
Xander, 13 ans a mis en bocal les différentes théories des Naturalistes les plus connus, la pierre, le feu, l'eau, l'air ou la terre supposés être à l'origine de toutes choses et les légos pour représenter la théorie sur les atomes.
Ce jour-là chaque élève (certains s'étaient habillés en philosophe grec) présentait un mouvement philosophique de son choix entre 600 avt J.C. et la Renaissance. Refreshing !
Xander, 13 ans a mis en bocal les différentes théories des Naturalistes les plus connus, la pierre, le feu, l'eau, l'air ou la terre supposés être à l'origine de toutes choses et les légos pour représenter la théorie sur les atomes.
La timeline d'Anouk.
Le mouvement philosophique qu'on préfère !
lundi 10 janvier 2011
dimanche 9 janvier 2011
La dent, le fil et la porte
La percée douloureuse d'une molaire nous a une fois de plus plongés dans les turpitudes du voyage sans assurance santé et l'extraction barbare de dents de sagesse dans la cuisine ne tentait ni l'un ni l'autre.
Une chance, à Berkeley il y a tout même une clinique gratuite de premiers soins, homeless friendly (accueil des SDF). L'inconvénient c'est que les malades sont tirés au sort, un système de loterie qui vous laisse le temps de vous vider de votre sang sur le trottoir ou dans notre cas, de réaliser en y regardant de plus près que les dents de sagesse redoutées ne sont que de banales molaires.
Il y a tout à Berkeley même des gens normaux mais un fleuriste est un sculpteur botanique, la couleur rose est "shrimp" ou "salmon", les passages piétons sont équipés de chants d'oiseaux pour aider les aveugles à traverser (et pas bip-bip-bip), les autocollants sur les voitures sont des messages d'amour, "Teach Respect for The Earth and All Living Things". Même le Police Department est sensible aux protestations des habitants. Quand il a été question d'utiliser le flaire des bergers allemands contre le trafic de drogue, les habitants ont dit que cela pouvait rappeler de mauvais souvenirs aux survivants de l'holocauste alors on a pris des bigles à la place.
Berkeley le paradis ? Les loyers sont plus élevés qu'à Londres et Paris réunies (on le sait, on a deux bras en moins), un enfant à la crèche peut facilement coûter 2000$ par mois et il n'est pas rare d'avoir trois boulots pour joindre les deux bouts. Mais on ne tarit pas d'éloges sur les habitants de Berkeley, éduqués, voyageurs du monde, plus démocrates que les démocrates, plus tibétains que le Tibet. On y trouve aussi une organisation citoyenne qui supporte les librairies indépendantes.
La diversité, partout. On habite près du Berkeley Bowl, un supermarché ethnic-bio-vert-patchouli, une institution culinaire où l'on trouve 150 variétés de fruits et plus de 200 variétés de légumes de différents pays et d'une fraîcheur étonnante.
On pourrait énumérer longtemps les idées innovantes venues de Berkeley, sans parler de la nature luxuriante qui entoure la ville : des parcs immenses pour randonner, caresser des vaches ou faire du vélo.
Trop parfait ? On ne le saura jamais. Un mois ! Trop court pour redescendre du Nirvana californien !
Campus de Stanford à Palo Alto, les créateurs de Facebook et Google en sortent et leurs sièges sont à 150 mètres.
Une chance, à Berkeley il y a tout même une clinique gratuite de premiers soins, homeless friendly (accueil des SDF). L'inconvénient c'est que les malades sont tirés au sort, un système de loterie qui vous laisse le temps de vous vider de votre sang sur le trottoir ou dans notre cas, de réaliser en y regardant de plus près que les dents de sagesse redoutées ne sont que de banales molaires.
Il y a tout à Berkeley même des gens normaux mais un fleuriste est un sculpteur botanique, la couleur rose est "shrimp" ou "salmon", les passages piétons sont équipés de chants d'oiseaux pour aider les aveugles à traverser (et pas bip-bip-bip), les autocollants sur les voitures sont des messages d'amour, "Teach Respect for The Earth and All Living Things". Même le Police Department est sensible aux protestations des habitants. Quand il a été question d'utiliser le flaire des bergers allemands contre le trafic de drogue, les habitants ont dit que cela pouvait rappeler de mauvais souvenirs aux survivants de l'holocauste alors on a pris des bigles à la place.
Berkeley le paradis ? Les loyers sont plus élevés qu'à Londres et Paris réunies (on le sait, on a deux bras en moins), un enfant à la crèche peut facilement coûter 2000$ par mois et il n'est pas rare d'avoir trois boulots pour joindre les deux bouts. Mais on ne tarit pas d'éloges sur les habitants de Berkeley, éduqués, voyageurs du monde, plus démocrates que les démocrates, plus tibétains que le Tibet. On y trouve aussi une organisation citoyenne qui supporte les librairies indépendantes.
La diversité, partout. On habite près du Berkeley Bowl, un supermarché ethnic-bio-vert-patchouli, une institution culinaire où l'on trouve 150 variétés de fruits et plus de 200 variétés de légumes de différents pays et d'une fraîcheur étonnante.
On pourrait énumérer longtemps les idées innovantes venues de Berkeley, sans parler de la nature luxuriante qui entoure la ville : des parcs immenses pour randonner, caresser des vaches ou faire du vélo.
Trop parfait ? On ne le saura jamais. Un mois ! Trop court pour redescendre du Nirvana californien !
Campus de Stanford à Palo Alto, les créateurs de Facebook et Google en sortent et leurs sièges sont à 150 mètres.
mercredi 5 janvier 2011
mardi 4 janvier 2011
Le Pacifique !
Golden Gate Bridge de Berkeley.
Yosemite park, the Dome.
Sequoia National Park, cet arbre avait déjà 700 ans à la naissance de Jésus Christ.
5000 km plus tard, la Californie : ses oranges, ses citrons, ses collines verdoyantes, la mecque des droits civiques et des libertés !
A l'unanimité, on s'installerait demain à San Francisco.
Pour l'instant, on est à Berkeley (20 minutes de San Francisco), l'épicentre de l'éminence grise. La concentration de matière grise au km2 est telle, qu'en un mois, en respirant profondément plusieurs fois par jour l'air du campus, on espère réussir un Ph.D sans effort et assurer le retour.
Local, seasonal and sustainable (local, de saison et durable) la doctrine de la bay area.
Les enfants sont rentrés à l'école, ils ont retrouvé leurs copains américains de passage à Freinet il y a 6 ans dans la classe d'Anouk.
Trop heureux de pouvoir se faire à nouveau des copains et reprendre une vie normale qu'ils oublient qu'ils ne parlent pas la même langue.
On pose nos valises un mois, on va pouvoir fêter noël et souffler.
Yosemite park, the Dome.
Sequoia National Park, cet arbre avait déjà 700 ans à la naissance de Jésus Christ.
5000 km plus tard, la Californie : ses oranges, ses citrons, ses collines verdoyantes, la mecque des droits civiques et des libertés !
A l'unanimité, on s'installerait demain à San Francisco.
Pour l'instant, on est à Berkeley (20 minutes de San Francisco), l'épicentre de l'éminence grise. La concentration de matière grise au km2 est telle, qu'en un mois, en respirant profondément plusieurs fois par jour l'air du campus, on espère réussir un Ph.D sans effort et assurer le retour.
Local, seasonal and sustainable (local, de saison et durable) la doctrine de la bay area.
Les enfants sont rentrés à l'école, ils ont retrouvé leurs copains américains de passage à Freinet il y a 6 ans dans la classe d'Anouk.
Trop heureux de pouvoir se faire à nouveau des copains et reprendre une vie normale qu'ils oublient qu'ils ne parlent pas la même langue.
On pose nos valises un mois, on va pouvoir fêter noël et souffler.
Inscription à :
Articles (Atom)