La maison de notre première nuit chez Lavinia
Trois premières nuits chez l’habitant couchsurfer nous ont fait douter de ce qu’on pensait trouver au Costa Rica.
A Grecia, 45 km au nord ouest de San José, petite ville ordinaire loin des plages et des routes touristiques, la pauvreté et l’état délabré des habitations nous ont secoués ; tôle, parpaings, sacs de sable et barreaux à chaque fenêtre. Le vol fait partie du quotidien. Grilles, portes, chambres et réfrigérateurs, tout est cadenassé.
La route entre Grécia et Libéria, plus au nord rappelle ce que l’on connaît des pays en voie de développement. Où est donc le monde enchanteur vendu par les guides ? Costa Rica la Suisse de l’Amérique centrale et leader en éco-tourisme ? Rien de ce qu’on a vu ne le confirme. Sacs plastiques et poubelles sauvages au bord des routes.
Le salaire mensuel moyen varie entre 300 et 400 dollars pour 10 à 12 heures de travail quotidien, le prix de l’essence est le même qu’en Europe et seul ce qui pousse dans le pays est abordable. On ne s’en prive pas, orgies de fruits frais : ananas, mangues, papayes, pastèques, melons, un vrai luxe.
Nos hôtes de Libéria (un couple costa-rico-californien) disent que la télé omniprésente, le chips&coke et la religion catholique nuisent à 90% de la population. L’enseignement publique ne vaut pas grand chose, les bibliothèques sont inexistantes ou presque et les mères désespèrent de ne pas voir plus d’espaces de jeux sur les places publiques.
Des millions de dollars sont dépensés chaque année pour entretenir l’image touristique du pays mais le gouvernement s’en tient à la vitrine, la population est peu sensibilisée à la protection de l’environnement et exclue d’une grande partie des attractions affichées en dollars. On le découvre aujourd’hui autour du volcan Arenal, c’est seulement dans les poches touristiques que l’on accède au paradis et quelles merveilles !
White face monkey (Volcano Arenal)
Toucans amoureux , près de La Fortuna
¡Hola chicos!
RépondreSupprimer¡Qué carajo! Votre périple prend soudain une couleur plus dure et de drôles de contrastes... Depuis les Algonquins du Témiscamingue, vous en aurez vu, des déshérités de la planète ! Voilà donc ceux du Sud...
Heureux de vous retrouver, pour témoigner du meilleur et du pire, chapeau pour votre regard sans fard et sans concession !
Bonne route vers le Sud bariolé ;-)
¡Sigamos en contacto tíos!
changement d'ambiance... ! Pero que suerte !.......
RépondreSupprimermerci de nous faire partager l'envers du décor! Lancez vous dans un guide touristique alternatif et familial...., non? ;)
Anda campeones!
Les affres de la politique du Vatican sont une véritable épreuve dans ces pays qui s'arrangent de ces forfaitures au détriment de leur population. Il y a les criminels de guerre, il y a les criminels de la faim.
RépondreSupprimerPas évident de faire partie de la substance du contraste, en tant qu'étrangers, et non en tant que touristes.
En pensée partageuse,
Armelle
COSTA RICA, paradis fiscal et leader dans le trafic d'ailerons de requins, un vrai carnage (ARTE) !
RépondreSupprimerVotre périple prend des allures de documentaire socio-politico éducatif toujours aussi passionnant! YES, c un vrai plaisir !
Autres paradis artificiels, cachant la misère, les pays arabes sont en ce moment à feu et à sang. La France est encore plus corrompue et "malveillante" qu'à votre départ. Ca chauffe.
On reçoit toujours avec plaisir votre périple.
Une vraie leçon de choses pour nos lous.
Les saints canadéens.
P.S Surtout ne loupez pas les "vrais gens" (Sté.)
A la Malgue ,on est de tout coeur avec vous !
RépondreSupprimerMerci pour ces photos étonnantes et vos réactions "à chaud" et vos commentaires sur ce que vous découvrez !
Quel changement depuis le Québec!
Bravo et en même temps courage pour la suite!
ouf, heureuse d'avoir enfin de vos nouvelles!!...
RépondreSupprimeret oui quoi! au gré du parcours, entre les lignes et les superbes images, on s'y attache à ta tribu, Franck !!! bon vent!