mercredi 29 décembre 2010

Las Vegas



Passage éclair, de nuit pour impressionner les enfants. La démesure de Vegas se voit de loin. A 150km de la ville on peut voir un halo de lumière éclairer le ciel noir du désert.
La crise économique affecte 40% des casinos, 6 nouveaux chantiers sont arrêtés depuis 2 ans.

David et Goliath

Les enfants devant la maison mère de Discount Tire
Joyeux Noël du Grand Canyon



On se sera battus comme les chèvres de Seguin, jusqu’au bout.

L’autopsie de la Boler a révélé une erreur de maintenance de Discount Tire, grosse compagnie nationale de pneus dont la maison mère se trouvait sur notre route, près du lieu de l’accident à Phoenix, Arizona.

Et on y a cru ferme à la victoire, on a cru qu’il suffirait de se pointer en famille au QG de Discount Tire quelques heures avant le chapon farci pour être couverts de cadeaux : dédommagements, réparations, notes de frais et embrassades.

Hall feutré, grands fauteuils, on est venu nous rencontrer, nous écouter presque, on reprenait des couleurs.

Trente six heures plus tard, un rapport d’expert à l’appui, Discount Tire nous accusera de « scam », mensonge à l’assurance, une roue ne se fait jamais la malle sans ses boulons ! Selon eux, ce qui nous est arrivé est impossible, les 5 boulons qui tiennent la jante n’ayant pas bougé.

Sur les conseils d’un avocat, on a tenté de retrouver la roue et la jante. Deux excursions sur les bords de l’autoroute ne serviront à rien, sauf à faire fuir des lièvres qu’on a vu sauter comme des gazelles.

On reprend la route, nos affaires dans une remorque de location, la Boler amputée reste sur place, en cadeau, pour remercier les types du dépannage qui acceptent le troc, on n'allait pas payer 5000$ de réparation estimés par l'expert.

Las Vegas, Mojave Desert, Sequoia National Park, Yosemite, on pense à la suite, fascinés par les paysages que l’on traverse.

jeudi 23 décembre 2010

Viva la Vita !


le far west raconté aux enfants



La Boler est cuite, kaput, à la casse. What a piece of shit ! On a perdu une roue sur l'autoroute (après avoir explosé un autre pneu à Houston) et on a bien cru y rester. La Boler ne tenait plus que par des chaînes, un moignon de jante pétant le feu en mangeant l'asphalte à 120 km/h, crissements de freins, sauts de cabri et puis plus rien dans un nuage de poussière (on est dans le far west ), super cop, la dépanneuse et la joie sauvage d'être en vie, ensemble.
Le charme du coin, les cactus, le soleil, les déserts, on passe vite à autre chose, happés par la suite, on ne sait pas où dormir en Californie, les enfants sont attendus en classe le 3 janvier ; on hésite entre la casse et le dépôt vente du désespoir pour la Boler. On doit faire vite et reprendre la route en passant par le Grand Canyon pour noël peut-être...
La vie est belle !

mardi 21 décembre 2010

Are we there yet ?

White Sands Mountains Desert, New Mexico paysage lunaire, surf sur sable




Le vrai 16/9ème
Texas


Huston Texas, Lockhart Texas, Balmorhea Texas, Almogodoro New Mexico, Benson Arizona et Scottsdale Arizona !
Premiers signes d'escares mais c'est tellement beau qu'on ne s'en est pas rendu compte.

mercredi 15 décembre 2010

20h 20° ! Baton Rouge, Louisiane

Les hérons dans le Mississipi sont les gabians de chez nous.


On se souviendra sans aucun doute de la thérapie brutale et sans merci qu’impose le voyage en famille.

Chaque semaine on s'offre une réunion de coopé à la Freinet avec boîte à doléances et réjouissances. Les jours qui suivent sont des vagues de réconciliation, c'est miraculeux !

On retrouve des schémas biens connus et traverser les US en coup d’ vent par manque d’organisation en est un.

On ne verra rien du Mississipi ni de la Louisiane. On gardera en mémoire notre première levée de camp en T-shirt (clin d'oeil à Ville-Marie et Béarn), les yeux shootés de la tenancière de la laundrymat de Gautier Mississipi et les pizzas à volonté et gratuites pour les enfants du Pizza Hut.

20° en Louisiane ! On se serait bien roulés comme des cochons dans le bayou pour fêter l’événement. On va pouvoir sauver quelques dollars en campant, 18 $ la nuit dans les state parks.

lundi 13 décembre 2010

Du Flamingo motel (Panama city)

Deux requins se percutent.

Itinérance

Les arbres à plumes, serpillères, mues, guenilles dont on a oublié le nom
Le Sud triste et vide
Maison abandonnée route 84 West
Drayton's Plantation, Charleston


Washington, Cape Hatteras, Myrtle Beach, Charleston, Savannah et Panama City, Floride Golfe du Mexique, 5 jours.
On a roulé comme des brutes en machouillant du chewing gum à la cannelle et au poivre, la bouche en feu et l'esprit clair pour avancer.
La Floride ! Il suffit de le dire pour avoir chaud, on a beau le répéter on se gèle toujours autant, 4° et un vent glacial, impossible de camper.
Heureusement, les hôtels des villes balnéaires désertes en cette saison affichent les mêmes prix que les campings. C'est moche, bétonné, kitsch, glauque mais les plages d'un sable blanc mythique.

Franck a un lumbago, on s'arrête 24 heures. Youtube nous a montré comment débloquer un sacrum, détente assurée par le rire.
Les enfants ont maintenant un comportement adapté au voyage, plongent dans leurs bouquins quand ça va être long, mangent à n'importe quelle heure ou pas du tout et accueillent bien les contrastes.
On file à l'ouest maintenant, il devrait faire chaud dans 2 jours. On ne sait pas encore par quelle route, Highway 10 probablement.

vendredi 10 décembre 2010

mardi 7 décembre 2010

95 South

Retour à la case départ dans la zone de New York/Philadelphie pour saluer une dernière fois les copains de l'antiquité et la famille.
Des 15° que nous avions gagnés il y a plus d'une semaine, il ne reste plus grand chose, on se gèle !
Il nous a semblé pourtant reprendre le fil du temps à l'envers, quitter l'hiver, retrouver l'automne mais ça n'a pas duré.
On se demande encore comment le Québec et la côte est des US peuvent être si proches et si différents.
4500 km en vue, les enfants sont prévenus pas de "on y est bientôt ? " ni de "c'est encore loin ?". On ne connaît pas encore notre itinéraire, sud ou sud ouest. On passe Washington, on se remet de nos agapes et on prend un cap.
Les enfants sont attendus dans une école de Californie début janvier, le cross country sera malheureusement un marathon.


Comcast Building, Philadelphie, plus grand écran de télévision au monde

dimanche 28 novembre 2010

Séduction québécoise



Le coup de la panne ! La toupie québécoise, c'était donc ça !
Un coup de la gangue de Réjean pour nous faire rester au Québec. Le grand jeu, tout en blanc, la neige.
C'est vrai, c'est magnifique, on se laisserait bien tenter maintenant par la raquette, le ski, le patin sur le lac gelé, un vrai noël sous les flocons mais on rêve de COURIR NUS COMME DES VERS SOUS LE SOLEIL !
Merci les amis, on était tellement heureux de voir la neige tomber à gros flocons, de vivre une tempête de neige, d'en apprendre plus sur votre hiver, sur la joie sauvage qu'on éprouve quand ça s'arrête en rentrant au chaud.
Départ toujours incertain, notre transmission vient d'Alberta, 3500 km à l'ouest et les conditions météo retardent les livraisons et notre migration.

mercredi 24 novembre 2010

La tuile


Novembre, le meilleur moment de l’année pour quitter le Québec, quand le gris et le noir se partagent la journée sous une pluie battante. Que du bonheur, la joie du huis clos familial chaque jour à réinventer !

On partait au sud, pour New-york et pour une bonne grosse dinde de Thanksgiving quand notre embarcation chargée à bloc, après 15 km de couinements et de râles métalliques refuse net de quitter le Québec.

La transmission nous a lâchés. Très cher.

Fiers le matin encore d’avoir plié bagages en un temps record et de s’être acquittés du sacrosaint ménage de départ ; on ne valait plus grand chose à midi sur le parking du garage Ford de Cowansville.

On s’est entassés dans un des tacots du garage avec une brosse à dents et nos 150 kg de CNED pour retrouver nos mésanges et la maison (merci Annick et Michel), trop heureux d’être tombés en panne… si près du point de départ.

Pour finir et après avoir insulté tous les dieux du marché de l’occasion, notre nouvelle transmission sera vieille de 80 000 kilomètres, franchement une aubaine !

jeudi 18 novembre 2010

Jérémie, Sarah, Scarlett, Varvara et les autres

Le regard, les cheveux et les accessoires de la marionnette seront ajoutés au Pérou.



Quatre ateliers de 25 minutes chacun pour coller des yeux, découper des lèvres et les fixer; une méthode de travail par rotation d'équipes de 5 élèves efficace.
Cette fois-ci, en petits groupes, on a pris le temps de rencontrer les enfants.
Calmes et concentrés, ils s'inquiètent souvent de ce que va devenir leur marionnette, si les copains du Pérou vont la renvoyer au Québec, s'ils colleront des langues de serpent ou un costume de soccer. Agréables et disciplinés, ils sont dans d'excellentes conditions de travail, celles d'une pépinière heureuse, loin du tumulte du monde.

mardi 16 novembre 2010

l'Ecole Buissonnière



Premier atelier marionnettes à L’Ecole Buissonnière, école primaire de Montréal, premier pas vers le Pérou dans la classe d’Annick.

L'école est privée, à dominante artistique, dès 3 ans les enfants ont des cours d’arts plastiques, de musique, de danse et d’art dramatique ; les frais de scolarité s’élèvent à environ 400 euros par mois.

L’école a vu le jour il y a une trentaine d’années au sous-sol d’une grande maison, sous forme d’ateliers d’arts plastiques pour les maternelles et petit à petit les ateliers se sont multipliés et l’école s’est agrandie. Aujourd’hui située dans le beau quartier Outremont de Montréal, le bâtiment abrite un gymnase, un studio de danse et des grandes salles de classe lumineuses.

Chaque élève a commencé aujourd'hui une marionnette-chaussette qu'un élève péruvien terminera au mois de juillet. Anouk, Ingrid et Nil ont aussi participé en aidant les enfants à couper et coller, tout s'est bien déroulé. Deux autres séances sont prévues pour finir la bouche et les yeux des marionnettes et une grande fresque-paysage du Pérou.

vendredi 12 novembre 2010

Villégiature ornithologique


Les brumes persistantes de novembre nous ont fait perdre l'espoir de revoir le soleil avant le Mexique. Quand le ciel est si bas et sans mistral, la moindre éclaircie est vécue comme un miracle.
Dans le brouillard aussi toute apparition relève du divin, comme celle des deux biches que nous avons croisées dans le domaine skiable encore désert de Sutton.
En cette saison, la randonnée se pratique en crampons, on l'a compris trop tard. Courbés comme des petits vieux, le pas incertain, nous avons expérimenté comme des bleus la randonnée hivernale.
Boue gelée en surface, neige, verglas et glace épaisse, toutes les conditions étaient réunies pour finir aux urgences. Sans assurance santé, l'exploit sportif a perdu ses lettres de noblesse dans la famille mais Nil reste sourd à nos menaces ; sauter dans la glace pilée (véritable éboulis de petits glaçons) doit lui rappeler nos collines.

Notre maison à gloriette givrée est désormais une réserve ornithologique. Le bouche à oreille a bien fonctionné, les rumeurs les plus folles sur notre beurre d'arachide et nos graines séchées ont transformé notre jardin en festival aérien de pics-verts et de mésanges.
Les enfants commencent à les nourrir à la main.

jeudi 11 novembre 2010

Rats des champs, rats des villes

Cuisinière à bois 100% Québec, le charme suranné des maisons ancestrales.


Nous sommes passés en terrain ennemi. Plus un maquis à prendre, plus une seule poche de résistance à l'anglais ; les Cantons de l`Est sont des terres loyalistes ( colons fidèles à l'Angleterre pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis) et bilingues. Cornemuses, Guiness et cup of tea ne nous feront pas oublier notre nouvelle patrie témiscamienne, le dernier bastion de la langue québecoise : Ville-Marie, village gaulois et archi-francophone.

En se rapprochant de Montreal et des Etats-Unis, nous retrouvons les repères familiers de la vie en ville, les codes bien connus de la branchitude urbaine que nous avions oubliés.






dimanche 7 novembre 2010

Mésange à tête noire

Un must depuis notre arrivée : petit-déjeuner en même temps que les mésanges.
Certaines n'ont pas le temps d'atterrir et viennent taper la vitre de la maison ou prennent un virage trop sec et sombrent en piqué.

jeudi 4 novembre 2010

Abercorn, Cantons de l'est


Une vie de châtelains ! Nous sommes dans un nouveau lieu paradisiaque, à 1H15 de Montréal qui rappelle l'Angleterre et ses douces collines embrumées. Notre Père Noël ne nous avait rien dit, nous sommes émerveillés. Ballets de mésanges à tête noire, Mont Sutton enneigé, petits sentiers isolés, luxe, calme et volupté !
Notre connexion à internet n'est plus aussi bonne, plus difficile de communiquer pour l'instant.

mercredi 3 novembre 2010

Camper par -3° et changer une roue par 5°C.







Pas eu le courage de faire la route d’une traite (12h jusqu’aux Cantons de l’Est). Gavés de bonbons Halloween, épuisés par les émotions du départ, dépités de trouver notre arrêt camping fermé ; nous nous sommes abandonnés à la mélancolie, à l’entrée d’un parc national peuplé d’outardes pipelettes et bruyantes pour un campement sauvage d’une nuit.

Retour sur notre perchoir sans aucun ours en vue, il fait -3°. L’occasion rêvée de tester nos duvets et la meilleure technique pour rester au chaud. Notre matelas est désormais une zone arctique à conquérir à la chaleur du corps. Un déplacement de jambe, une rotation à droite ou à gauche entraine une perte fatale de quelques degrés !

Finalement, le véritable exploit consiste à quitter le perchoir au petit matin tout juste glissé dans un jean raidi par le froid en cherchant l’échelle du pied.

Les enfants, eux, sont chauffés au propane dans la Boler. Ils remarqueront à peine qu’ils campent en milieu hostile. Nous avons intérêt à prévenir tout esprit de rébellion, les larmes du départ sont encore visibles et à nouveau séparés de leurs copains, toutes les occasions sont bonnes pour crier à la vengeance.

Quelques heures plus tard une roue de la Boler explosera sur l’autoroute, nous roulerons sur la jante 2 km pour trouver un périmètre sécurisé et changer la roue. Roue de secours aussi à plat que notre moral.

3h plus tard et délestés de 40$ chez le premier mécano nous pourrons repartir en pleurant notre paradis perdu.

La NEIGE !


That's all folks !

Avec, dans l’ordre d’apparition, Marie-Hélène, Jeannine, Maurice, Thierry, Nancy Lefevre, Cécile, Mélanie et Réjean, Chantal (son frère) et Christian, Nancy et Samuel, Maria-Elena et Yannick, la famille Perron, Stéphanie et Louis Joseph, tous les enfants des deux écoles, Le Petit Roberge, Steeve de l’Intro Musique, Jean-Jacques et Chloé du Rift, Mesdames Suzanne, Charlotte, Marie-Josée et Martine, l’école Marcel Raymond, Annie Larivière, Nancy du mercredi soir, le Carrefour Emploi Jeunesse, les chauffeurs de bus, les caissières du Provigo, l’érablière le Ptit’ Calain, Hélène Lasserre, Giuliane Latraverse, l’équipe de hockey, la Boucherie Gourmet, Sylvain Larivière, l’équipe de Buro+, Danielle Desjardins, et enfin celui qui nous a sauvés du froid Jean XXIII, merci à tous de nous avoir si bien accueillis, pour votre enthousiasme et votre sens de la fête, merci de nous avoir humiliés en cuisine, on espère tous vous revoir.

Anouk veut terminer ses études à Ville-Marie, Ingrid dessine les plans de notre future maison pour accueillir Arianne et sa classe (ce sera peut-être une tente) et Nil veut continuer à faire les 400 coups avec Alex.

MERCI à TOUS.

mardi 26 octobre 2010

Winneway, communauté autochtone amérindienne







Sur la route de Winneway




Grâce à de bons intermédiaires, nous avons passé une demi-journée à Winneway, communauté algonquine, à 1h30 de Ville-Marie.
Nous étions prévenus, l'état général du village est délabré, les rues ne sont pas asphaltées et l'accueil est assuré par un troupeau tranquille de chiens errants. Prévenus aussi que Winneway est peut-être la plus rebelle et la moins "développée" des "réserves" autochtones de la région. C'est une "dry community" pas d'alcool en vente dans le village.

Visite de l'école transférée dans le gymnase pour insalubrité "temporaire" et passage dans une classe de 11 élèves de CE1. Les enfants parlent anglais et apprennent l'algonquin à l'école, ils nous ont montré la France sur une mappe monde en nous faisant remarquer combien notre pays "is a small place".(Pour faciliter les apprentissages on fait référence à leur environnement.)

Déjeuner ensuite au centre des aînés où un ancien "big chief" nous attendait accompagné d'autres membres actifs de Winneway. La femme du chief avait cuisiné des plats traditionnels à notre attention : orignal, esturgeon et pain bannik.
Les récentes élections du chef de Winneway entretiennent la mauvaise réputation de la communauté, il aurait acheté des voix contre de la drogue et de l'alcool.
Alcoolisme, trafic de drogue, chômage, violences familiales et taux d'incarcération élevé sont le lot des amérindiens de Winneway.

Jerry n'abordera pas en notre présence les problèmes de sa communauté, il souhaiterait que le gouvernement canadien soit plus à l'écoute, que les autochtones aient plus de poids dans les prises de décision surtout quand il s'agit de la gestion des terres mais nous ne saurons rien. L'indien nous a t-on dit parle peu, depuis toujours ; l'homme blanc en revanche parle trop.

Seule sa femme nous dira que l'inceste et la maltraitance sont depuis longtemps un frein énorme à l'épanouissement des populations autochtones. Les filles ont leur premier enfant vers 18 ans (15 ans dans les années 70) et abandonnent souvent leurs études secondaires à ce moment-là.La femme du big chief

Autrefois bons négociants et fins chasseurs, l'arrêt du commerce des fourrures et la vente d'une partie de leurs terres à des "blancs" a mis un terme à leur autonomie. Aujourd'hui, les autochtones dépendent en majorité de l'aide sociale et agacent les autres, les contribuables parce qu'ils ne paient aucune taxe, ni électricité ni eau, chassent sans aucun quota, mangent du castor et de l'outarde (l'oie de Nils Holgerson) et parfois braconnent.

Ce jour-là le ciel était plus bas que terre, nous n'étions plus au Québec mais dans un no man's land étrange, un décor de fait divers en eaux troubles.

mercredi 20 octobre 2010

Accord parental souhaité, INTERDIT -12 ans

Suite et fin de notre orignal amoureux.
Heureusement que les éboueurs ne font pas grève ici, les poubelles en ce moment regorgent d'organes ensanglantés.....pour Halloween ça donne des idées !

lundi 18 octobre 2010

Lac Témiscamingue

Lac Témiscamingue