mercredi 24 novembre 2010

La tuile


Novembre, le meilleur moment de l’année pour quitter le Québec, quand le gris et le noir se partagent la journée sous une pluie battante. Que du bonheur, la joie du huis clos familial chaque jour à réinventer !

On partait au sud, pour New-york et pour une bonne grosse dinde de Thanksgiving quand notre embarcation chargée à bloc, après 15 km de couinements et de râles métalliques refuse net de quitter le Québec.

La transmission nous a lâchés. Très cher.

Fiers le matin encore d’avoir plié bagages en un temps record et de s’être acquittés du sacrosaint ménage de départ ; on ne valait plus grand chose à midi sur le parking du garage Ford de Cowansville.

On s’est entassés dans un des tacots du garage avec une brosse à dents et nos 150 kg de CNED pour retrouver nos mésanges et la maison (merci Annick et Michel), trop heureux d’être tombés en panne… si près du point de départ.

Pour finir et après avoir insulté tous les dieux du marché de l’occasion, notre nouvelle transmission sera vieille de 80 000 kilomètres, franchement une aubaine !

5 commentaires:

  1. Ce que tout cela est bien transmis... avec le sourire en plus !

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  2. Petit soucis de rien du tout pour un si grand voyage ! Ici mistral glacial et pas de voyage qui transporte de joie, de bonheur et de galère.
    Bientôt plus q'un souvenir au goût de bitume ensorcelé, histoire de bien vous rappeler de votre étape canadienne !
    Encouragement des saint canadéens aux voyageurs intrépides ! A vous rien n'est insurmontable, vos ressources sont immenses et vos talents déments.

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  3. Et vous avez joué à quoi en attendant le tacot : au téléphone arabe, aux Dindes Galantes, à En attendant Godot ?
    Nous aussi à Paris on a nos aléas de transport : nos "problèmes de signalisation", nos "accidents graves de voyageurs", et aujourd'hui quelques flocons de neige !!!

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  4. Courage,

    On est de tout coeur avec vous!
    Petit pépin et grand projet, la transmission ne fait pas le poids.
    A Marseille froid et pluie, heureusement que des lieux vivants nous permettent de nous remplir la tête:les migrants du Niger au café équitable, Thalassa sur la bande de Gaza, les rencontres d'Averroes et un salon d'écritures méditéranéennes.
    De grosses bises des Vallonés

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  5. Dites-vous que c'est mieux que la transmission ait lâchée maintenant et ici plutôt qu'en plein milieu de la Cordillère des Andes !
    C'est dans ces moments que le voyage prend sa valeur, aussi...
    Nous, on a une galère informatique, ADSL en panne depuis 15 jours, ordinateur aux soins intensifs.
    J'écris de mon portable du boulot avec une clé 3G.
    Allez, A+
    On vous embrasse

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Lac Témiscamingue

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