Ville-Marie, Poulet à la bière


Ville-Marie, 3500 habitants, province du Témiscamingue, notre maison : 47°18’07.45’’N  79°26’21.16’’O, est…, à 8h au nord ouest de Montréal et à 5h d’Ottawa, à la frontière de l’Ontario. C’est là que nous passerons trois mois pour scolariser les enfants, vivre l’automne dans un coin reculé du Québec, apprendre à pêcher, à parler espagnol et à passer du temps avec des gens qu’on a la chance d’avoir rencontrés. Aux premiers signes de l’hiver nous partirons au sud.
Les Montréalais ne savent pas bien situer Ville-Marie et quand ils le font, ils nous demandent systématiquement  ce qu’on va faire dans ce trou perdu ou si on est conscient de ce qui s’y trouve.
Il y a d’abord Marie-Hélène, notre mère canadienne et sa famille qui nous ont reçus comme des rois et sans qui rien ici n’aurait été possible. Les québécois nous impressionnent par leur gentillesse et leur sens de la solidarité. De rencontres en rencontres et par le biais encore une fois de Marie-Hélène, nous habitons la maison de Mélanie et Réjean (encore des gens formidables) au bord du lac Laperrière à cinq minutes du centre ville. La carte postale, une maison au bord d’un lac, pédalo et canoë dans le jardin, piano et guitare dans le salon, on se pince tous les jours pour y croire.
C’est en goûtant à nouveau au confort d’une maison toute équipée et bien plus que celle que l’on a habitée à Marseille, qu’on réalise que nous n’avons plus de maison depuis 6 mois. L’envie pourtant de dormir dans notre perchoir sous le souffle chaud des ours et des racoons nous titille.
Les enfants rentrent en classe demain, Ingrid et Nil seront dans la même école à Ville-Marie (280 élèves) et Anouk dans un collège (350 élèves) à 7km à Lorrainville, ils prendront les fameux bus jaunes.

Lac Témiscamingue

Lac Témiscamingue