lundi 28 mars 2011

Argentina, de la Patagonie à Buenos Aires

route 5, 20h45

Les grands espaces, les lignes droites à n’en plus finir, on pensait connaître. On n’avait rien vu. La Patagonie, de ce côté-là c’est le désert et la mort un peu plus loin ; les crânes-squelette de vache blanchis au soleil c’est ici. 400 km de végétation rase d’une traite, pas une station service, pas un toit, pas une goutte d’eau, limite monotone s’il n’y avait çà et là des guanacos (cousins des lamas), des moutons et des chevaux sauvages. De l’eau et de l’essence, les Argentins nous l’ont dit, toujours en stock dans le coffre de sa voiture.

9 commentaires:

  1. Le blanchiment des crânes de vaches est une opération délicate qui s'opère dans les contrées désertiques, à l'abri des regards, bien sûr.

    ArD

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  2. Vous voilà Lucky Luke avec les ossements dans le désert, entre monotonie et sublime... Vous êtes nos Candide en vadrouille, nos ambassadeurs de rêve, dans l'intimité de la nature et des dieux - confiez-leur vos secrets (de famille ;-), vous agrandissez votre espace intérieur, j'en ai des frissons avec vous !
    Le vent des grands espaces gémit-il à travers les crânes ?

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  3. Mais, c'est pas là où vous vouliez aller en vélo ?!...

    Bon, il n'y a rien autour (ou presque) mais vous avez internet ! C'est hallucinant ça.

    Racontez-nous un peu où vous vivez, comment vont les enfants, si vous allez au Pôle Sud dans la foulée ;-) et...
    Mais peut-être qu'on vous ennuie avec nos commentaires et nos questions incessantes ?

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  4. Si vous passez par Buenos-aires , saluez Borges de ma part et si vous ramenez une photo de la bibliothèque nationale dont il a été directeur ce serait génial ! Mais c'est juste si le vent ou vos envies vous poussent là-bas ....
    Bises
    Laurent

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  5. Les amis, notre vie n'échappe pas à l'ordinaire, nous avons campé à Puerto Piramides sur la Péninsule Valdès, zone désertique grandiose sans eau, dans un camping à l'abandon pour les standards européens, sans eau non plus, sauf pour un créneau douche d'une heure mais nous y avons fait une belle rencontre. Les Argentins nous plaisent bien, on nous a initiés au maté et à la politique locale. Le lendemain en route vers Buenos Aires on a oublié Nil dans une station service et roulé 4 km avant de s'en apercevoir, la routine quoi !
    On se pose qq jours à Buenos Aires, on doit en avoir besoin.
    Ok pour la photo si on n'oublie pas notre appareil...
    Les secrets de famille ont fait danser les crânes...

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  6. C'est ainsi, on n'y peut rien: on prend un verre et on le vide, ou on prend une mauvaise action dans le tas des actions encore à faire et on l'accomplit; et aussitôt on change d'aspect. On a beau supporter parfaitement ce que l'on a fait, ne pas en être bouleversé, il y a toujours des muscles du visage qui aiment à jouer les consciences.

    (Stig Dagerman)

    En hommage à votre fatigue.

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  7. Bonsoir les Courageux,

    Quelle aventure que nous manquons pas de suivre... Dans tout les cas, bravos et la richesse que vous offrez à vos enfants c'est magnifique. Allez les Loulous, on pense à vous, prenez soins de vous. Gros bisous. Laurent et sa famille.

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  8. coucou, votre lettre et les dessins de Nil se sont bien rendus. Nous espérons toujours vous parler sur Skype. Nous avons tellement été heureux de vous entendre la dernière fois. J'en avais les larmes aux yeux. Gros bisous chers amis. Jeannine vous lit régulièrement et nous informe dès que vous changer des trucs.

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  9. swoush, quelle photo!!!

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Lac Témiscamingue

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