lundi 30 mai 2011

San Pedro- Cordillère Lipez, Bolivie

sources d'eau chaude bienvenues après une nuit froide

Pablo notre ange gardien bolivien

Bolivie, Sud Lipez poste frontière


Partis trop tard de San Pedro pour rejoindre Laguna Verde en Bolivie nous n'avons pas eu d'autre choix que de dormir dans un refuge près de la frontière bolivienne (Hito Cajones) à 4500, sans eau courante, sans électricité et sans chauffage : 5° à l'intérieur, -15° dehors, les enfants nous ont maudits. Cette entrée en Bolivie par le sud nous rappelle brutalement les fondamentaux "rester en bonne santé-avoir chaud-s'alimenter normalement", ce qui n'est pas évident dans cette magnifique désolation de caillasse.
Ce coin de Bolivie, les guides l'appellent Tierra de Land Cruiser parce qu'il n'est accessible qu'aux 4x4 qui partent en convoi, chargés d'essence, d'eau, de nourriture et de touristes.
C'est en comparant notre monture à celles des pros du désert qu'on a commencé à douter.
On sera sauvés par un guide qui aura pitié de nous et qui prendra le volant de notre 4x4 de prairie sur 150 km pour nous éviter de nous perdre et de mourir de faim. Les 250 km à traverser entre Laguna Colorada et Uyuni sont grandioses mais peuvent tourner au cauchemar.
Du sérum physiologique dans les narines et les yeux nous aideront à supporter la poussière des pistes et l'air sec du très haut. Entre l'angoisse de la casse, de la crevaison et du froid de la nuit, l'aventure nous tiendra hyper tendus et très émus jusqu'à Uyuni, deux jours plus tard.

2 commentaires:

  1. J'y suis : vous vous préparez pour un film, genre la chevauchée frénétique de Vincent Gallo à moto sur les plaines de sel de Bonneville dans The brown Bunny, ou les différents états de conscience de Gerry (Gus van Sant) perdu dans le désert californien ! Je soupçonne une réminiscence du Salaire de la peur sur le désert ondulé, et peut-être une transposition du Grand Bleu sur les hauteurs, voire une plongée dans le crépusculaire, écolo-mystique Into the Wild de Sean Penn...
    Sacrés artistes, quelle conscience professionnelle !

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  2. My God !!!!! Quand je pense que pendant cette épopée je dormais sans doute paisiblement !

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Lac Témiscamingue

Lac Témiscamingue